Lorsqu’on traverse plusieurs pays avec son animal, ce dernier doit se soumettre à des règles spécifiques à chaque loi nationale. Ainsi, pour accéder à la Polynésie Française, l’animal doit avoir vécu au moins six mois en continu sur le territoire français. Et une fois arrivés sur place, ils ne sont habilités à voyager librement qu’après un mois de détention en quarantaine.
Et c’est encore pire en Islande ou seule une dérogation d’Etat peut permettre à votre animal de pénétrer le sol islandais.
Bien que la plupart des pays ne soient pas si excessifs dans leurs mesures, il arrive souvent qu’un animal voit son entrée sur le territoire refusée. Les chiens dits dangereux sont les premiers visés lors de l’écrémage à l’entrée d’un pays. De cette manière, évitez d’emmener votre pit-bull adoré en Angleterre.
Dans l’enceinte de l’UE, il suffit de faire émettre un passeport animalier par votre vétérinaire qui indiquera que tous les vaccins sont à jour. Et dès 2011, les identifications se feront par micro-puces et non plus par les tatouages.
En ce sens, il faut noter que la vaccination influence de manière non négligeable les politiques d’accueil des différents pays.
Ainsi, l’âge minimum requis pour voir un animal accepté peut être de 4 mois aux Emirats Arabes Unis ou de 9 mois en Nouvelle Zélande, sachant que le minimum généralement exigé est de 3 mois.
Seule ombre au tableau : les Nouveaux Animaux de Compagnie (NAC), pour lesquels les lois ne sont pas toujours exhaustives. Etant donné que la plupart de ces animaux font partie des espèces protégées, il faut toujours vérifier auprès de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages en danger). Le cas échéant, veillez à obtenir un permis avant votre départ.
HYPERLINK CITES :
http://www.cites.org